Lors des déménagements, des achats ou des ventes de maison, la question de la classe énergie des logements est mise en avant. Maîtrisé par certains, mystérieux pour d’autres, le sujet de la classe énergie suscite de nombreuses interrogations dans le rang des particuliers.
On distingue en tout 7 classes énergie de maison. Chacune d’elle possède des spécificités qu’il convient de connaître. Voici l’explication simplifiée des classes énergie maison.
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Classe énergie maison : sens, critères de catégorisation et utilités
La classe énergie maison représente le système de notation et de classification des maisons. Elle s’appuie sur la performance énergétique. On compte 7 classes énergie. Elles sont désignées avec les lettres de l’alphabet. La classe A représente la première classe, ainsi de suite jusqu’à la classe G.
La classification des maisons repose sur deux critères. Le premier est la consommation primaire d’énergie pour chauffer et rafraîchir les différentes pièces. De manière concrète, les consommations énergétiques annuelles des maisons sont évaluées. Ces dernières fournissent un précieux indice sur le confort que peut offrir la maison. L’énergie consommée s’exprime en kWh EP/m² an.
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Le deuxième critère exploité dans la catégorisation des maisons dans le taux d’émission de gaz à effet de serre. Ce dernier est quantifié en kilogramme équivalent CO2 par mètre carré par année. L’expression kg eq CO2/m2 par an est utilisée pour la désigner.
Très importante, la classe énergie se détermine grâce à la réalisation du diagnostic de performances énergétiques. Obligatoire avant la location ou la vente d’un immeuble, ce document, qui fait état de la classe d’énergie du bien, permet d’anticiper sur les dépenses énergétiques que peut entraîner le logement et le confort qu’il est à même d’offrir.
Classe A : pour les logements à la meilleure performance énergétique
Suivant la nouvelle base de classification fixée le 1er juillet 2021, la classe d’énergie A est attribuée aux logements dont la consommation d’énergie primaire est inférieure à 70 kWh EP/m² an.
Aussi, leur taux d’émission de gaz à effet de serre se limite à 6 kg CO2eq/m².an. Très peu de maisons sont catégorisées en classe A. Les logements qui y sont inscrits représentent les immeubles les plus performants.
Classe B : notation satisfaisante
Les immeubles présentant une consommation d’énergie primaire comprise entre 70 à 110 kWh/m²/an appartiennent à la Classe B. Pour être catégorisée dans cette classe, les maisons doivent également présenter un seuil d’émission de gaz à effet de serre de 11 kg CO2eq/m².an. La classe B recense également les maisons avec une bonne performance énergétique.
Classe C : bonne classe d’énergie
Dernière classe de maisons à la performance énergétique bonne, la classe regroupe les immeubles dont la consommation d’énergie primaire est limitée à 180 kWh/m².an et l’émission de gaz à effet de serre se limite à 30 kg CO2eq/m².an.
Classe D : pour les bâtiments énergivores
La classe d’énergie D s’affiche comme un compromis entre les logements performants et les maisons qui présentent des déperditions d’énergie. C’est l’entre-deux où sont regroupés les immeubles dont les performances énergétiques ne sont ni bonnes ni mauvaises ou médiocres.
Les maisons enregistrées dans cette classe d’énergie présentent une consommation d’énergie primaire de 250 kWh/m².an. Leur taux d’émission de GES est quant à lui limité à 50 kg CO2eq/m².an.
Classe E : une notation énergétique mauvaise
Au niveau de la classe E, on entre dans le champ des maisons qui présentent une mauvaise performance énergétique et climatique. Leur consommation d’énergie primaire est de 330 kWh/m².an.
Elles émettent un taux de gaz à effet de serre de 70 kg CO2eq/m².an. Les habitants de ce type de logement ne peuvent pas se sentir confortables à la maison et dépensent beaucoup dans les factures d’énergie.
Classe F : pour les bâtiments à la performance médiocre
Avant dernière classe d’énergie, la classe F recense les maisons avec une médiocre performance énergétique. Ces dernières sont caractérisées par une consommation d’énergie primaire qui peut atteindre 420 kWh/m².an. Leur taux d’émission de GES peut quant à lui connaître un pic, montant jusqu’à 100 kg CO2eq/m².an.
Classe G : pour les passoires énergétiques
Dernière classe d’énergie des maisons, la classe G regroupe les immeubles avec la pire performance énergétique et climatique. Ils sont tout simplement désignés comme des passoires énergétiques en raison des grosses déperditions et des dépenses énormes qu’ils créent. Ces logements affichent une consommation énergétique primaire de plus de 420 kWh/m².an. Leur émission de GES est aussi exorbitante et excède 100 kg CO2eq/m².an.
Changer de classe énergie : quelle solution ?
Le DPE révèle que votre maison est catégorisée dans les immeubles avec une mauvaise performance énergétique ? Il est possible de positionner votre logement dans une meilleure classe avec quelques travaux. Vous devez à cet effet contacter un spécialiste et mener des travaux d’isolation.
Ces derniers vont optimiser les performances du logement et il présentera des seuils de consommation d’énergie et un taux d’émission de GES différent. Il peut alors être intégré à une autre classe d’énergie des maisons.